Non aux mariages forcés
Amal a seulement 17 ans lorsqu’elle apprend que ses parents l’ont promise en mariage à un homme de 54 ans. Mais ce mariage, elle ne l’a pas choisi, cet homme non plus. Elle ne veut être ni mère, ni épouse. Ce qu’elle veut, c’est continuer à lire, à apprendre, à étudier. Et elle le sait, en dépit des promesses qui lui sont faites, le mariage signifiera pour elle l’enfermement dans son « foyer » et un coup porté à sa soif de connaissances.
Qu’en dit Kezako ?
Le drame d’Amal est encore celui de bien trop nombreuses filles dans le monde. Et si elle a réussi à s’extraire d’un premier mariage forcé, puis d’un second auprès d’un homme violent, toutes les filles du monde n’ont pas sa force. L’auteure esquisse parfaitement ce parcours de combattante qui lui a permis de se sortir de ces deux mariages cauchemardesques (la rupture du second ayant en plus été doublé de l’enlèvement de ses filles), de s’exprimer, de lutter, d’accompagner nombre de jeunes filles grâce à la création de son association.
Pour en savoir + :
Djaïli Amadou Amal, Non aux mariages forcés, Maria Poblete, éditions Actes Sud jeunesse, dès 12 ans, 9,90 €, 96 pages
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