Zoom sur la BD Chevaux de foudre
Lorsque Thalie est capturée par les Rouges avec Ira, son cheval de foudre, et réduite en esclavage, elle n’a plus d’autre but que de les libérer elle et l’animal. Ces deux-là sont connectés, ils s’entraident, se comprennent, s’apaisent. Face à eux, le comportement des Rouges est tout autre envers les chevaux de foudre aussi appelés fulgurs. Ils n’ont qu’une idée en tête : les soumettre à tout prix par la force et les mauvais traitements pour gagner les fameuses courses de fulgurs qui apportent aux cavaliers soit la mort, soit la gloire et/ou la liberté. Marcus, lui, se retrouve entre ces deux comportements : on ne lui a appris que la méthode barbare pour soumettre un fulgur, mais il voit bien avec Thalie qu’une autre façon de faire existe, bien plus pacifique, pour cohabiter avec les fulgurs…
Qu’en dit Kezako ?
Sur fond de mythologie et de jeux du cirque romains, les autrices nous parlent bien sûr de bien-être animal et de l’exploitation de ce dernier par les humains. Deux philosophies s’opposent clairement dans cette quête de liberté : l’union avec les animaux, la nature ; et l’usage de la force pour soumettre les animaux et phénomènes naturels. C’est ainsi toute la question du positionnement de l’humain au sein de son environnement qui est posée ici. Est évoquée aussi la condition des esclaves privés des droits les plus élémentaires et qui n’ont d’autre choix que de plier ou se rebeller, au risque d’être tués. Animaux comme esclaves oscillent alors dans ce monde brutal entre soumission et lutte.
Pour en savoir + :
BD Chevaux de foudre, Aurélie Wellenstein (scénario) et Beatrice Penco Sechi (dessin et couleur), éditions Drakoo, dès 13 ans, 13,90 €, 64 pages
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